"Notre territoire"
Emigration et exploitation : un binôme incontournable? Le travail des personnes migrantes dans l’agriculture.
Le lundi 7 jui 2021 à 18h30 sur ZOOM.
Le CFSep asbl et le Cinéclub « Paroles sur Images » du Casi-Uo ont organisé, le lundi 7 juin 2021 à 18h30, un débat en ligne à partir du court-métrage « Notre territoire » (Belgique, 2019, 20’), en présence de Mathieu VOLPE (réalisateur), Federico TOMASONE (project manager Rosa Luxemburg Stiftung Bruxelles) et d’un travailleur sans-papier qui habite en Belgique.
Synopsis
“Quand je suis arrivé à Rignano, les habitants du Ghetto m’ont dit : « Il ne faut pas garder des images de nos vies dans ces maisons précaires. Tu ne dois pas montrer ce désespoir, il ne t’appartient pas ». Muni de quelques mètres de pellicule, Mathieu Volpe retourne sur le territoire de son enfance, à la rencontre de ceux qui étaient absents de ses souvenirs d’été : les migrants d’Afrique centrale, réunis pour la cueillette dans les plantations de tomates. Avec humilité et délicatesse, il révèle une économie parallèle et donne un nom à ces invisibles arrivés en Europe à la poursuite de leurs rêves.
Voir la bande annonce du film ICI [https://vimeo.com/323573899]
“Quand je suis arrivé à Rignano, les habitants du Ghetto m’ont dit : « Il ne faut pas garder des images de nos vies dans ces maisons précaires. Tu ne dois pas montrer ce désespoir, il ne t’appartient pas ». Muni de quelques mètres de pellicule, Mathieu Volpe retourne sur le territoire de son enfance, à la rencontre de ceux qui étaient absents de ses souvenirs d’été : les migrants d’Afrique centrale, réunis pour la cueillette dans les plantations de tomates. Avec humilité et délicatesse, il révèle une économie parallèle et donne un nom à ces invisibles arrivés en Europe à la poursuite de leurs rêves.
Voir la bande annonce du film ICI [https://vimeo.com/323573899]
Le débat
La division internationale du travail profite de longue date à l’agriculture, par nature pourvoyeuse d’emplois saisonniers. Le temps des récoltes, ce secteur concentre chaque année une main-d’œuvre au statut précaire, devenant un lieu de gravitation de migrants en nombre.
Si dans de nombreux pays européens, leur recrutement a été enrayé par la crise sanitaire, une issue semble avoir été trouvée dans l’embauche de personnes migrantes dont la présence fut soudainement considérée comme une opportunité.
La division internationale du travail profite de longue date à l’agriculture, par nature pourvoyeuse d’emplois saisonniers. Le temps des récoltes, ce secteur concentre chaque année une main-d’œuvre au statut précaire, devenant un lieu de gravitation de migrants en nombre.
Si dans de nombreux pays européens, leur recrutement a été enrayé par la crise sanitaire, une issue semble avoir été trouvée dans l’embauche de personnes migrantes dont la présence fut soudainement considérée comme une opportunité.
Quelles sont les motivations qui font en sorte que l’embauche de personnes migrantes devient, à des moments spécifiques, une opportunité intéressante pour le patronat ? Comment est-ce qu’on pourrait renverser la fonction de l’émigration, d’outil à disposition du patronat à occasion de circulation de pratiques de lutte et solidarité pour les travailleur.se.s ?
Nous en avons discuté en présence de Mathieu VOLPE (réalisateur), Federico TOMASONE (project manager Rosa Luxemburg Stiftung Bruxelles) et d’un travailleur sans papier en Belgique.