les marolles de la rue haute et de la rue blaes

Ce Plat Pays qui est le nôtre: « Les Marolles de la rue Haute et de la rue Blaes »
 

Accompagnés de Marisa, zinneguide arrivée du sud-ouest de l’Espagne il y a une dizaine d’années, nous avons découvert lors de cette visite interculturelle un quartier en perpétuelle évolution : les Marolles de la rue Haute et de la rue Blaes. Ce quartier, populaire depuis toujours, situé entre l’écrasant palais de justice et les marchés les plus vivants de Bruxelles, a vu et voit sans cesse des vagues de migration locales et internationales se succéder et cohabiter. C’est ce sur quoi nous nous sommes penchés en essayant de comprendre par la visite de différents endroits emblématiques et la rencontre avec certains de ses habitants le rôle que jouent encore aujourd’hui les différentes vagues migratoires et comment elles ont impacté la physionomie de ce quartier. Nous nous sommes rendus au centre de tri sur la rue haute, un lieu de reconditionnement qui transforme les déchets en ressource et qui a pour but de sensibiliser les travailleurs et les habitants du quartier à la problématique de la gestion des déchets et à la réutilisation des ressources existantes ; avons traversé la place du jeu de balle et discuté de l’important rôle socioculturel que le marché aux puces revêt et, installés dans un bar où, dans les années 1960-1980, les migrants espagnols avaient pour coutume de clôturer leurs longues journées de travail en se retrouvant pour entonner des chants festifs dans le fracas des guitares et des percussions, nous avons entendu quelques enregistrements de ce trésor du passé recueilli en une collection par Miguel Menéndez en collaboration avec l’asbl Hispano-belga avec le but de sauver de l’oubli ces soirées mythiques. 

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