"PLACES NETTES"
Entre loyers chers et répression policière, quelle place pour les bruxellois.e.s?
Mardi 26 avril 2022 à 19h00 au 26 rue de la victoire, Saint-Gilles (1060)
Le CFS-ep asbl et le Cinéclub « Paroles sur Images » du CASI-UO asbl ont organisé, le mardi 26 avril 2022 à 19h00, la projection du film « Places nettes » (Belgique, 2019, 85’) de Jos Beni, Pierre Corbisier, Xavier Dupont, Latifa Elmcabeni, Nadia Elmcabeni, Maud Girault et Jonathan Vard.
Celle-ci a été suivie d’un débat avec plusieurs des réalisateur.trice.s et des intervenant.e.s de terrain.
Celle-ci a été suivie d’un débat avec plusieurs des réalisateur.trice.s et des intervenant.e.s de terrain.
Synopsis
« Bruxelles, sept habitants de Saint-Gilles enquêtent sur leurs rapports aux espaces publics de cette commune en plein boom immobilier. Là où cohabitent Saint-Gillois de toujours, SDF et « Sans Difficultés Financières », jeunesse violentée et nouveaux arrivants, quelle place chacun trouve-t-il ? Que deviennent les histoires personnelles et collectives quand l’économie de marché recouvre la ville de son vernis implacable ? »
Une production du Centre Vidéo de Bruxelles dans le cadre de ses Ateliers urbains.
Le débat
Se loger à Bruxelles, ville-région à l’attraction grandissante, et en particulier à Saint-Gilles, commune des plus cosmopolites mais de vieille tradition populaire, devient de plus en plus difficile. L’augmentation de population et la flambée des prix du logement rendent le parc résidentiel insatisfaisant quantitativement et inadéquat qualitativement, creusant davantage les inégalités entre les ménages. Dans un contexte soit de gentrification soit de relégation des quartiers qui amplifie la polarisation socio-économique des habitants et s’exprime notamment par un fort contraste des manières d’occuper l’espace public, à quelles reconfigurations s’expose la mixité sociale ? Face à une crise du logement devenue structurelle conjuguée depuis peu à une explosion des frais énergétiques qui précarise et marginalise une part croissante de la population, à quelles interpellations est soumise l’aide aux plus démunis ?
Se loger à Bruxelles, ville-région à l’attraction grandissante, et en particulier à Saint-Gilles, commune des plus cosmopolites mais de vieille tradition populaire, devient de plus en plus difficile. L’augmentation de population et la flambée des prix du logement rendent le parc résidentiel insatisfaisant quantitativement et inadéquat qualitativement, creusant davantage les inégalités entre les ménages. Dans un contexte soit de gentrification soit de relégation des quartiers qui amplifie la polarisation socio-économique des habitants et s’exprime notamment par un fort contraste des manières d’occuper l’espace public, à quelles reconfigurations s’expose la mixité sociale ? Face à une crise du logement devenue structurelle conjuguée depuis peu à une explosion des frais énergétiques qui précarise et marginalise une part croissante de la population, à quelles interpellations est soumise l’aide aux plus démunis ?